Spécialités: Chimiothérapie - Le promoteur: Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle

Étude IMMUVIX : étude de phase 2 évaluant la réponse immunitaire spécifique chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé et traité par radiochimiothérapie standard. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du col de l’utérus est la douzième cause de cancer chez la femme. La cause principale du cancer du col de l’utérus est une infection persistante par un virus qui se transmet par voie sexuelle, le papillomavirus humain. Lorsque ce virus s’installe durablement au niveau du col de l’utérus, il peut provoquer des modifications de l’épithélium, on parle de lésions précancéreuses. Dans de rares cas, il arrive que ces lésions évoluent vers un cancer. Cette évolution est lente puisqu’un cancer apparaît généralement 10 à 15 ans après l’infection persistante par le virus. Le traitement du cancer du col de l’utérus fait appel à la chirurgie, la radiothérapie externe, la curiethérapie et la chimiothérapie, utilisées seules ou en association. La radiochimiothérapie qui associe une radiothérapie externe, une curiethérapie et une chimiothérapie est le traitement de référence des tumeurs localement avancées. L’objectif de cette étude est d’évaluer la réponse immunitaire spécifique chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé traité par radiochimiothérapie. L’étude comprendra 2 étapes : Lors de la 1ère étape, les patientes recevront une radiothérapie conformationnelle par modulation d’intensité 5 jours par semaine pendant 5 semaines. . Les patientes recevront également du cisplatine 1 fois par semaine pendant au moins 3 cures. Lors de la 2ème étape, les patientes recevront une curiethérapie à débit pulsé sous anesthésie générale, 1 à 3 semaines après la fin de la radiochimiothérapie. Un examen clinique sera réalisé avant le début de la radiochimiothérapie et au moment de la mise en place de la curiethérapie. Les patientes seront suivies pendant 1 an.

Essai ouvert aux inclusions

Étude FOLFIRINOX-R : étude de phase 1-2, évaluant l’efficacité, la tolérance et la sécurité d’une chimiothérapie de type FOLFIRINOX associée à du régorafénib chez des patients ayant un cancer colorectal métastasique avec une mutation de type RAS. Le cancer colorectal touche le côlon et le rectum. C’est le plus fréquent des cancers du tube digestif. Le cancer colorectal se développe lentement avant de s’étendre à d’autres parties du corps comme le foie ou le poumon où il peut former des métastases, s’il n’est pas détecté à temps. Les protéines Ras sont des proto-oncogènes. Elles interviennent dans la régulation de la prolifération, de la différenciation et de la survie cellulaire ainsi que dans l'organisation du cytosquelette. Un quart des tumeurs chez l'homme possède une mutation de ce gène qui peut conduire à la transformation cancéreuse des cellules. Le traitement de référence du cancer colorectal métastatique est une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie de 1re intention de type FOLFIRINOX, qui est composé d’une association d’un antimétabolite analogue des bases pyrimidiques, le 5 Fluoro-uracile, de l’acide folinique, d’oxaliplatine et d’un inhibiteur de l’ADN topoisomérase 1, l’irinotecan. Le regorafenib est un médicament anticancéreux inhibiteur de plusieurs kinases, qui a des effets anti-angiogéniques et antiprolifératifs. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la tolérance et la sécurité d’une chimiothérapie de type FOLFIRINOX associée à du régorafénib chez des patients ayant un cancer colorectal métastasique avec une mutation de type RAS. L’étude se déroulera en 2 étapes. Durant l’étape 1, les patients recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX du 1er au 3ème jour associée à du regorafenib du 4e au 10e jour de chaque cure. La dose de régorafénib sera régulièrement augmentée par groupe de patients, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors l’étape 2. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Durant l’étape 2, les patients recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX associée à du regorafenib à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les 2 mois pour un bilan radiologique. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

LETROTAM : Essai de phase 3 randomisé, en double aveugle, comparant l’efficacité du létrozole et du tamoxifène, en traitement néo-adjuvant, chez des patientes ayant un cancer du sein RE+. Etude de l'effet sur des variables biologiques intermédiaires prédictives de la réponse au traitement. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de comparer l'efficacité de deux traitements néoadjuvants anti-hormonal, par anti-aromatase (Létrozole) ou par un modulateur des récepteurs des estrogènes (tamoxifène), chez des patientes ménopausées ayant un cancer du sein avec récepteurs aux oestrogènes présents (RE+). Cet essai devrait permettre d'affiner la prescription des traitements antihormonaux dont le but est de diminuer le diamètre tumoral avant la chirurgie pour que le geste chirurgical soit le plus léger possible. L'évaluation sera en particulier faite à partir de l'étude de deux marqueurs biologiques de la multiplication des cellules cancéreuses. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes, pour recevoir un traitement comprenant des comprimés, administrés quotidiennement pendant 4 mois. Ni la patiente, ni le médecin ne connaitront la nature des comprimés : soit du létrozole, soit du tamoxifène. Une biopsie mammaire sous anesthésie locale, ainsi qu’un prélèvement de sang seront effectués avant le début du traitement. Un deuxième prélèvement de sang sera effectué à la fin du traitement, en pré-opératoire. Les patientes auront une chirurgie pour exérèse de la tumeur. Une partie de la tumeur enlevée sera conservée pour analyse. Les patientes seront suivies tous les 6 mois pendant 3 ans, puis tous les ans jusqu’à 5 ans. Un prélèvement sanguin sera effectué tous les 6 mois.

Essai clos aux inclusions

NEXIRI 2 : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité de l’association du sorafénib et de l’irinotécan, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec une mutation de KRAS. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un traitement associant une chimiothérapie par irinotécan à du sorafénib (Nexavar ®), chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec une mutation de KRAS. Les patients seront répartis de façon aléatoire en trois groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une perfusion d’irinotécan toutes les deux semaines, associée à des comprimés de sorafénib deux fois par jour. La dose d'irinotécan administrée sera augmentée lors des trois premières cures, le traitement sera ensuite poursuivi en absence de rechute ou d’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront seulement une perfusion d’irinotécan selon les mêmes modalités que dans le premier groupe. Les patients du troisième groupe recevront seulement des comprimés de sorafénib selon les mêmes modalités que dans le premier groupe. Les patients des deuxième et troisième groupes en rechutes, recevront le même traitement que les patients du premier groupe associant irinotécan et sorafénib. A l’issue des traitements, les patients seront suivis tous les deux mois pendant six mois. Dans le cadre de cet essai, les patients participeront également à une étude de pharmacocinétique nécessitant plusieurs prélèvements sanguins. Ils pourront participer à d’autres études complémentaires, nécessitant d’autres prélèvements sanguins et l’utilisation d’échantillon de tumeur.

Essai clos aux inclusions

PRODIGE 10 GONEXT: Essai de phase 2, randomisé, évaluant l’efficacité de l’association du sorafénib et d'une chimiothérapie de type GEMOX, chez des patients ayant un cancer du foie non opérable. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de l’association du sorafénib et d'une chimiothérapie de type GEMOX, chez des patients ayant un cancer du foie non opérable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront des comprimés de sorafénib deux fois par jour pendant deux semaines. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement par sorafénib et recevront également une chimiothérapie de type GEMOX, avec une perfusion de gemcitabine (100 min) le premier jour et une perfusion d’oxaliplatine (2h) le deuxième jour. Ces traitements de chimiothérapie seront répétés toutes les deux semaines, jusqu'à douze cures, en l'absence de progression de la maladie ou d’intolérance. Pour les patients des deux groupes, le traitement par sorafénib sera poursuivi en absence de progression de la maladie ou d'intolérance. Après l'arrêt des traitements, les patients continueront à être revus pour des bilans radiologiques tous les 2 mois jusqu'à progression de la maladie, tous les 6 mois ensuite. Dans le cadre de cet essai, les patients pourront participer à des études biologiques, nécessitant des examens (imagerie) ou des prélèvements supplémentaires (prélèvements de sang, biopsies) .

Essai clos aux inclusions

GEMCIRAV : Essai de phase 1-2 évaluant une chimiothérapie à base de cisplatine et de gemcitabine associée à une radiothérapie concomitante chez des patients ayant une tumeur de la vessie non métastatique. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est d'évaluer l'efficacité de l'association de la gemcitabine et du cisplatine à une radiochimiothérapie et de déterminer la dose la mieux tolérée chez des patients ayant une tumeur de la vessie non métastatique. Les patients recevront de la gemcitabine en perfusion de 30 min, 2 fois par semaine pendant 5 semaines et du cisplatine en perfusion continue pendant 4 jours toutes les 2 semaines. La radiothérapie débutera entre 2 et 6 h après la fin de l'administration de gemcitabine et sera délivrée 5 jours par semaine pendant 5 semaines (25 séances). Une cystoscopie avec biopsies sous anesthésie générale sera réalisée la 3ème semaine après le dernier jour de traitement. En cas de présence de cellules tumorales ou de progression de la maladie, une ablation de la vessie sera envisagée. En cas de réponse au traitement, le traitement sera poursuivi pendant deux semaines selon les mêmes modalités : gemcitabine 2 fois par semaine, cisplatine pendant 4 jours consécutifs et 10 séances de radiothérapie. Dans les 6 à 8 semaines après la fin du traitement, une nouvelle cystoscopie avec biopsies sera réalisée. Au cours du suivi, un scanner et une cystoscopie seront réalisés tous les 6 mois. La détermination de la dose de gemcitabine se fera selon un schéma classique : différentes doses seront testées et le passage à une dose supérieure se fera en fonction de la tolérance et portera sur des patients différents.

Essai clos aux inclusions